CONCLUSION
Pour conclure, le Venezuela peut effectivement être considéré comme un adversaire majeur des États-Unis qui est géographiquement très proche de lui. Les partenariats qu'il a pu créer avec d'autres États fondamentalement opposés à l'impérialisme américain et plus généralement au néolibéralisme des États-Unis lui procure un soutien autant militaire, qu'économique permettant à ses dirigeants, que ce soit Chávez ou Maduro, de se maintenir au pouvoir malgré les sanctions et tentatives militaires impulsées par les États-Unis. Pourtant ses sanctions ainsi que la gestion autoritaire de l’État qui peut être qualifiée de « mauvaise » au vu de ses conséquences sociales, de cette pauvreté entraînant la violence mais aussi d'un point de vue économique, la production de pétrole brut baissant considérablement du fait d'une mauvaise gestion de l'exploitation. D'un point de vue du narcotrafic, le Venezuela est devenu une région d'exportation rendu possible par la corruption de l'armée et l'accord de l’État. Que ce soit par son autoritarisme, ses partenariats ou son commerce de drogue, le Venezuela est encore aujourd'hui un adversaire des États-Unis qui tente par différents moyens, politiques, militaires et économiques, de permettre une transition démocratique et une amélioration des conditions de vie aujourd'hui catastrophiques.
Page de couverture d'une étude canadienne de décembre 2014 soutenue par l'Université d'Ottawa, le Centre de recherche et d'enseignement sur les droits de la personne (CREDP) et l'ONG Canada Venezuela Democracy Forum.
Comme cette affiche nous invite à le faire, nous pouvons nous demander si la transition démocratique sera bientôt rendue possible pour la population vénézuélienne et si elle sera impulsée par les États-Unis.
Flora Lecland